WITH FLOWERS ON THE WINDOW SILL C’était un soir d’été, il pleuvait comme il n’avait jamais plu auparavant. La plupart des enfants et même personnes étaient à l’intérieur, au chaud à regarder la télévision et profiter de l’électricité qu’ils avaient encore avant que l’orage ne fasse des siennes. Lui et moi, nous avions décidé de partir pour une petite balade. Petite balade qui changea ma vie au grand complet. Je n’avais qu’à peine dix ans, je me trouvais devant ce jeune homme que je trouvais si attirant, que j’aimais tant et avec qui je faisais n’importe quelle connerie. Que ce soit libérez les vaches de Monsieur Olsen, conduire un tracteur directement à l’eau, volez les tartes fraîches de la mère de ce fameux Monsieur Olsen. Nous étions deux petits démons aux yeux de ce cher monsieur, pour le reste de la ville, nous étions deux jeunes enfants qui profitaient de la vie. Ils savaient certainement ce que le destin nous attendaient, ce n’est que plus tard que mes parents m’en avaient fait part de tout les commentaires, mais à ce moment-là, à mes dix ans alors que je le regardais dans les yeux, tout était parfait. Ce garçon de dix ans, les cheveux blonds, yeux bleus, il se tenait devant moi et me posait cette simple question, une question où je n’avais besoin que de répondre par un seul mot, et tout ce que je trouvais à faire, était de courir. Lorsque nous étions rendues sur la plage, le sable me ralentissant bien sûr dans ma course, il finit par me rattraper pour me relancer sur le sujet. « RÉPONDS À LA QUESTION » m’avait-il dit en m’attrapant l’épaule pour m’arrêter sur mon élan. Je m’étais donc tourné vers lui, avec mon air innocent que je n’ai absolument pas perdu avec le temps pour lui répondre à son commentaire. « QUEL QUESTION ? », pour bien comprendre, puis le ton avait baissé, même si les orages et le tonnerre se faisait fort, il savait que je comprendrais parfaitement ce qu’il comptait bien me dire dans quelques secondes. « Veux-tu m’épouser ? », ses yeux bleus fixant les miens, ses mains tenant les miennes, comme dans les films j’imagine, mais j’avais dix ans, je ne pouvais pas être à la hauteur d’une tel demande ! « Mais pourquoi veux-tu m’épouser de toute façon ? » et oui, la petite fille de dix ans qui a besoin de savoir pourquoi, pourquoi ce petit garçon voulait passer sa vie avec moi ? « Parce que je veux pouvoir t’embrasser aussi souvent que je le veux. » m’avait-il tout simplement dit avant de déposer un léger baiser sur mes lèvres. Pas besoin de vous dire ma réponse, ce fut oui. Nous nous sommes donc mariés à 10 ans, puis légalement à l’âge de 16 ans, et le reste c’est tout une autre histoire que je vous laisse apprendre. Je vous ai parlée d’un mariage lors de nos dix ans, nos parents nous avais laissé faire, nous n’avions que dix ans, de toute façon rien n’aurait été réellement véritable ! J’avais eu le droit à une belle bague de bonbon pour l’occasion. Bien sûr, elle n’avait pas fait long feu et monsieur m’en avait bien sûr voulu pendant un bon moment, mais je suis une véritable mangeuse de sucreries alors il le savait très bien en me donnant la bague, qu’elle ne resterait pas intacte fort longtemps ! Le premier mariage était digne d’un conte de fées. Nos parents avaient décorés le jardin avec les lumières de noël, avait pris la peine d’allumer quelques chandelles, de faire un chemin avec des pétales de roses blanches et avait peinturé le gazebo blanc pour cette occasion. Parents étaient les seuls invités et la cérémonie à durée à peine 25 minutes puisque monsieur avait vraiment envie de manger le gâteau au chocolat que ma fabuleuse mère nous avait fait ! Je ne l’ai jamais vu sauter aussi rapidement sur quelque chose de toute sa vie ! M’enfin, nous avons terminé la soirée à dormir à la belle étoile dans nos sacs de couchage respectifs. Nous avions dix ans, il ne faut pas l’oublier. J’ai beau avoir fait une chose très jeune, je ne ferais pas tout trop jeune non plus, il faut bien se garder des aventures dans cette vie quand même ! Notre véritable mariage quant à lui, c’était quelque chose d’autre j’imagine ! Le matin même je m’étais levée et je ne pourrais pas vous dire pourquoi, mais j’avais tout simplement envie de rire. Plusieurs mariées pleurent, sont stressées et stressantes mais moi, je ne faisais que rire peu importe ce que l’on me disait ! Ma mère me disait que mes cheveux étaient affreux et qu’on ne pourrait certainement pas les arranger à temps et je riais. Je me disais que rien ne pourrait gâcher cette journée, c’était ma journée à James et moi. Le mariage cette fois-ci se déroulait à la plage, l’endroit de la fameuse demande, tous le monde était habillé de leur tenue du dimanche et moi je portais une robe d’été blanche que ma mère m’avait fait spécialement pour l’occasion. Mes cheveux était lousse et vagués, et je le regardais lui, je me foutais de tout les autres, c’était lui qui était ma vie, et mon futur ! Une fois arrivée, le curé nous parlait, disait son charabia, pendant que James et moi ne faisions que nous regarder dans les yeux en échangeant des sourires que tout le monde semblaient trouvé mignons. Lorsque le curé nous annonça qu’il était enfin temps d’échange nos alliances, je mis celle de James à son doigt, alors qu’il sortait l’alliance qu’il m’avait achetée avec ses économies. « Je me suis dit que celle-là tu ne pourrais pas la manger ! » un petit rire était sortit de ma bouche avant de l’embrasser amoureusement. Le curé nous avait déclaré mari et femme et la soirée pouvait enfin débuter. La soirée, James ne doit pas s’en rappeler parfaitement, il était complètement ivre que cela en était très drôle. Il chantait, dansait comme il ne le faisait que très rarement en public. Nous nous sommes amusés, avons profité de notre jeunesse, de notre mariage, puis j’ai eu le droit à un beau cadeau de mon cher mari. Un cher vomi sur ma magnifique robe blanche. Tous le monde me regardait en dégoût, était en colère contre James alors que moi, je ne fis que rire ! C’est une de mes qualités, je ne me choque pas pour un rien, et je savais bien qu’il allait finir par être malade à boire comme il le faisait ! « T’avais qu’à le dire que t’aimais pas ma robe chéri! » et à cette réplique, la fête avait repris et tout le monde était retournée à ses occupations. Puis la lune de miel est arrivée. Une semaine de camping pour lui et moi. C’était parfait, c’était l’amour fou entre nous deux comme au premier jour. Nous étions mariés depuis près de deux ans maintenant. Tout allait normalement. Rien de plus rien de moins. Je l’aimais, plus que tout au monde, mais quelque chose clochait chez moi depuis quelques semaines et comme j’en avais marre de me sentir ainsi il m’avait emmené chez le médecin. Une rencontre qui changea ma vie complètement. J’étais enceinte. Durant tout le trajet du retour aucun mot n’avait été échangé, rien du tout, la radio n’était même pas allumée, pas un seul son à part le bruit du moteur de sa vieille caravane rouge. Une fois arrivée à notre maison, je suis allé directement dans ma chambre et je n’en suis pas ressortie avant une bonne semaine. Il avait beau tout dire, tout faire, je n’en faisais qu’à ma tête, je ne voulais rien savoir de personne. J’ai finalement sortit de ma chambre, j’avais été me promener avec les chiens histoire de me changer les idées et lors de mon retour j’avais aperçu mon très cher mari en train de jouer avec des oursons en peluches qu’il venait tout juste d’acheter pour l’arrivée du bébé. Je m’arrêtais devant lui en le regardant, ne comprenant rien. « Je sais que je n’ai pas été le meilleur des époux cette dernière semaine, mais je suis parfait avec la situation. » Un petit sourire montait à mes lèvres avant de me diriger vers lui pour lui poser un doux baiser sur les lèvres. Même si moi je n’étais pas tout à fait prête à tout ce qui m’arrivait, savoir qu’il était à mes côtés peu importe, c’était quelque chose d’important pour moi. Quelques semaines avaient passés, je commençais à me sentir mieux avec l’idée d’avoir un enfant, je me surprenais même à rêvée de savoir si c’était une petite fille ou un petit garçon, je regardais les vêtements pour enfants lorsque j’allais faire les boutiques, mais je n’en parlais tout simplement pas. Une soirée alors que nous étions en train de souper, j’ai commencé à ressentir de grosses douleurs aux ventres, suivit de saignements. Il m’a donc accompagné à l’hôpital pour finalement nous faire apprendre que je venais de perdre le bébé. Que j’avais du faire un peu trop d’exercice et bouger un peu trop et que le bébé n’avait pas pu bien s’attacher à moi. Je n’avais qu’à peine dix-huit ans, il y a six semaines j’apprenais que j’étais enceinte et maintenant on me disait que ce n’était plus le cas et que c’était ma faute. Je le voulais cet enfant, je le désirais, je le souhaitais, je savais que j’étais beaucoup trop jeune mais en quelques semaines tout avait changé. Je faisais semblant devant tout le monde que je me sentais mieux maintenant, que j’étais enfin libre et que je n’avais plus à m’inquiéter et vouloir me faire avorter. Je faisais mon faux sourire devant tout le monde et même devant l’homme que j’aimais. Je leur disais que j’étais bien avec ce qui était arrivée, mais c’était loin d’être le cas. J’avais honte, honte d’être la cause de tout ce qui arrivait, honte de n’avoir réussi à mettre un enfant au monde. Honte de moi-même tout simplement, je n’étais rien du tout, je n’avais pas vraiment d’études, je n’avais pas non plus d’emplois stable, ce n’était pas une vie que je voulais. Ma mère me disait toujours que je devais être quelqu’un, que je méritais mieux que cette vie, et j’ai suivit son conseil. Peut-être pas de la bonne façon, mais je l’ai suivit. C’était lors d’une journée ensoleillé où mon mari allait à la pêche avec des amis, je lui avais dit que je serais là à son retour et qu’on cuisinerait ce qu’il aurait réussi à pêcher. Il n’avait aucune idée en partant que je ne serais pas là à son retour. J’avais décidé de quitter la ville, de partir loin d’ici et de ne plus jamais y remettre les pieds, j’étais beaucoup trop honteuse pour cela. Voyant que je n’étais pas à la maison, il avait été voir dans toutes les pièces, ne trouvant plus aucun de mes trucs, pas de vêtements, souliers, séchoir, maquillage, absolument rien. Aucune trace de moi ou de raison de mon départ. Je n’étais tout simplement plus là. J’avais pris la route avec toutes mes choses, laissant mon passé et mon mari derrière moi. J’ai du conduire pendant des heures et des journées avant de finalement arriver à Boone. C’était une ville où je savais que je n’allais pas me faire retrouver, et j’y suis depuis. J’ai 25 ans aujourd’hui, je suis partie depuis près de 7 ans et je me suis refait une nouvelle vie …

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Jake : you show up here,after seven years,without so much as a “hey there,Jake,remember me… your wife!” or a, “hi honey,lookin’ good. how’s the family?”
Melanie Carmichael : you expect me to tell you look good? what,did they run out of soap at the Piggly Wiggly since i left?